Les réservations pour février et avril 2017 repartent à la hausse en Egypte, mais rien n'est encore joué... - DR : Fotolia_© Hartmut Lerch
« L'Egypte redémarre fort.. enfin !
Un nouveau prétexte pour y aller ! Et du soleil, pas loin, et vous les aiderez. Quoi de mieux ? », tweettait, fin novembre 2016, Jean-François Rial, le PDG de Voyageurs du Monde.
Effectivement, les ventes semblent repartir à la hausse chez les tour-opérateurs qui programment (encore) la destination.
Chez Voyageurs du Monde, « les demandes ont grimpé de +60% depuis septembre 2016 par rapport aux années catastrophiques, commente Anne Dumesnil, directrice Afrique du Nord et Proche-Orient du voyagiste. En chiffre d'affaires, la progression est de +130% ».
Sur l'ensemble de l'année, les départs sont à la hausse de +8% par rapport à 2015. « Nous sommes ravis devant ce constat, mais cette reprise, bien qu'elle soit nette, reste encore modérée, tempère Anne Dumesnil.
Les voyages se vendent plutôt en dernière minute, en fonction de l'actualité mais, signe encourageant, nous avons déjà des réservations pour février et avril 2017. »
Un nouveau prétexte pour y aller ! Et du soleil, pas loin, et vous les aiderez. Quoi de mieux ? », tweettait, fin novembre 2016, Jean-François Rial, le PDG de Voyageurs du Monde.
Effectivement, les ventes semblent repartir à la hausse chez les tour-opérateurs qui programment (encore) la destination.
Chez Voyageurs du Monde, « les demandes ont grimpé de +60% depuis septembre 2016 par rapport aux années catastrophiques, commente Anne Dumesnil, directrice Afrique du Nord et Proche-Orient du voyagiste. En chiffre d'affaires, la progression est de +130% ».
Sur l'ensemble de l'année, les départs sont à la hausse de +8% par rapport à 2015. « Nous sommes ravis devant ce constat, mais cette reprise, bien qu'elle soit nette, reste encore modérée, tempère Anne Dumesnil.
Les voyages se vendent plutôt en dernière minute, en fonction de l'actualité mais, signe encourageant, nous avons déjà des réservations pour février et avril 2017. »
L'Egypte redémarre fort..enfin!Un nouveau prétexte pour y aller!Et du soleil, pas loin, et vous les aiderez.Quoi de mieux? #Tourisme #Egypte https://t.co/cVF75g119d
— Jean-François Rial (@jfrial) 27 novembre 2016
L'attentat n'a pas d'impact sur la programmation des TO
Pour Kuoni France, qui n'a jamais cessé de programmer l'Egypte comme Voyageurs du Monde, les départs pour 2017 sont à la hausse de plus de 180% en chiffre d'affaires et de plus de 150% en nombre de passagers. « Ceci n'est pas le fruit du hasard sur des ordres de grandeur aussi importants », ajoute Emmanuel Foiry, président du TO.
Le voyagiste envisage même de mettre la destination à l'honneur dans les vitrines de ses boutiques parisiennes en janvier. « Nous prendrons la décision début janvier, en fonction de l'actualité ».
Pour l'instant, malgré l'attentat perpétré ce dimanche 11 décembre 2016 dans une église copte du Caire, le voyagiste ne remet pas en cause sa programmation.
Le Ministère des Affaires Étrangères n'a d’ailleurs pas, pour l'heure, modifié ses recommandations aux voyageurs.
Le topo est le même chez Fram. « L'hôtel El Malikia à Marsa Alam est loin du Caire et nous n'avons pas reçu de contre-ordre en ce qui concerne la croisière sur le Nil », précise Christelle Bosello, la directrice de production.
Le TO prévoit déjà de maintenir ce type de production pour l'été 2017, mais en changeant l'hôtel par son ancien Framissima Club Azur à Hurghada.
« Nous recevons un très bon accueil de la part des agents de voyages sur la destination et si la demande se maintient, nous envisageons de lancer des combinés pour l'hiver 2017-2018 ».
Le voyagiste envisage même de mettre la destination à l'honneur dans les vitrines de ses boutiques parisiennes en janvier. « Nous prendrons la décision début janvier, en fonction de l'actualité ».
Pour l'instant, malgré l'attentat perpétré ce dimanche 11 décembre 2016 dans une église copte du Caire, le voyagiste ne remet pas en cause sa programmation.
Le Ministère des Affaires Étrangères n'a d’ailleurs pas, pour l'heure, modifié ses recommandations aux voyageurs.
Le topo est le même chez Fram. « L'hôtel El Malikia à Marsa Alam est loin du Caire et nous n'avons pas reçu de contre-ordre en ce qui concerne la croisière sur le Nil », précise Christelle Bosello, la directrice de production.
Le TO prévoit déjà de maintenir ce type de production pour l'été 2017, mais en changeant l'hôtel par son ancien Framissima Club Azur à Hurghada.
« Nous recevons un très bon accueil de la part des agents de voyages sur la destination et si la demande se maintient, nous envisageons de lancer des combinés pour l'hiver 2017-2018 ».
Le tourisme de masse n'a pas encore retrouvé le chemin de l'Egypte
Jalel Bouagga, patron de Sindbab Voyages, qui réalise de plus petits volumes sur la destination, parle aussi d'une timide reprise, mais évoque ses difficultés à remplir les groupes.
« Le voyage à la carte marche bien, mais le tourisme de masse n'a pas encore retrouvé le chemin de l'Egypte. J'envoie entre 25 et 40 clients tous les trimestres.
Mais de février à avril, pendant la grosse saison, je peine à trouver des places sur les vols internes pour mes groupes, car les Britanniques, les Italiens, les Allemands viennent grossir les groupes ».
Il faut dire que pour l'heure, les vols charters n'ont pas repris du service...
« Le gouvernement fait ce qu'il faut pour faire revenir les touristes, notamment au niveau des taxes d'aéroport, ajoute Richard Soubielle, vice-président des Entreprises du Voyage. Mais pour l'heure, il n'y a plus de charters au départ de France, notamment vers Louxor pour la Haute Egypte ».
Richard Soubielle reste dubitatif quant à la capacité de l'Egypte à reprendre rapidement.
« La destination n'a pas récupéré en volume pour remonter dans le Top 10 des destinations moyen-courrier du baromètre Les Entreprises du Voyage/Atout France. Mis à part peut-être sur les niches, comme la plongée, cela ne fonctionne pas comme prévu ».
Mais même sur ce segment bien particulier, « la reprise est légère, confirme Karine Jamin, responsable de la marque Ultramarina. Pourtant les Égyptiens font énormément d'efforts sur la sécurité ».
Mais elle souligne tout de même un aspect positif : « La réduction du nombre de plongeurs a permis aux récifs de respirer et à la faune de revenir en nombre. Les récifs sont à présent très colorés et fournis et les plongeurs vont apprécier leur futur séjour ! ».
« Le voyage à la carte marche bien, mais le tourisme de masse n'a pas encore retrouvé le chemin de l'Egypte. J'envoie entre 25 et 40 clients tous les trimestres.
Mais de février à avril, pendant la grosse saison, je peine à trouver des places sur les vols internes pour mes groupes, car les Britanniques, les Italiens, les Allemands viennent grossir les groupes ».
Il faut dire que pour l'heure, les vols charters n'ont pas repris du service...
« Le gouvernement fait ce qu'il faut pour faire revenir les touristes, notamment au niveau des taxes d'aéroport, ajoute Richard Soubielle, vice-président des Entreprises du Voyage. Mais pour l'heure, il n'y a plus de charters au départ de France, notamment vers Louxor pour la Haute Egypte ».
Richard Soubielle reste dubitatif quant à la capacité de l'Egypte à reprendre rapidement.
« La destination n'a pas récupéré en volume pour remonter dans le Top 10 des destinations moyen-courrier du baromètre Les Entreprises du Voyage/Atout France. Mis à part peut-être sur les niches, comme la plongée, cela ne fonctionne pas comme prévu ».
Mais même sur ce segment bien particulier, « la reprise est légère, confirme Karine Jamin, responsable de la marque Ultramarina. Pourtant les Égyptiens font énormément d'efforts sur la sécurité ».
Mais elle souligne tout de même un aspect positif : « La réduction du nombre de plongeurs a permis aux récifs de respirer et à la faune de revenir en nombre. Les récifs sont à présent très colorés et fournis et les plongeurs vont apprécier leur futur séjour ! ».
Recommandations du Quai d'Orsay
Suite à l'attentat du 11 décembre 2016, les consignes de vigilance, figurant dans la rubrique "securité" de la rubrique "Conseils aux Voyageurs" du Quai d'Orsay doivent être plus que jamais respectées par les Français résidents ou de passage a rappelé le Ministère des Affaires Etrangères.